La marche du désespoir
Je
marche à la tête d’une armée de millions de personnes
Des
cris raisonnent, fils de Caïn, tu feins d’ignorer cette menace fantôme
Elle
marche vers ton dôme, contre tes dogmes, contre ces mensonges qui nous
endorment
Contre
ta vérité qui sacrifie tant d’âmes, de femmes, d’hommes ou de mômes
Tu
comptes tes millions, quand on compte nos problèmes
On
expose nos thèmes, mais dans ta religion ils sont anathèmes
Tu
veux une société déshumanisée, mais ça n’a que peu de prise
Alors
tu veux une grande crise, pour accentuer ton emprise sur notre matière grise
Qui
n’aura plus qu’un seul souci celui de survivre
Combien
déjà parmi nous n’ont plus envie de vivre
Tu
transformes les salariés en esclave par la peur du chômage
Les
dommages collatéraux si nombreux dans ton système à qui tu ne cesses de rendre
hommage
Qui
parle et défend les dizaines de milliers de victime de l’amiante
La
vache folle, les portables ce sera quoi les années suivantes
T’as
même pas parlé à New York de la pollution atmosphérique après l’effondrement
des deux tours
L’air
était irrespirable, mais les affaires devaient reprendre, tant pis pour la
santé des esclaves dans leurs vieux jours
Chaque
truc que tu inventes est source de nouveaux maux pour la race humaine
Tu
nous pousses les uns contre les autres pour ton sale profit
Tu
voles des vies, dans tous les sens du terme et tu en ris
Pas
une carie sur tes dents si parfaites pourtant se sont celles d’un requin
Sarkozy,
Bush tes pantins montrent ton vrai visage
Celui
de l’arrogant qui nous prend pour des voyous ou pire pour des sauvages
Tu
fais de savants dosages pour que la majorité se contente de sa belle cage
Ils craignent
de dire ce qu’ils pensent et toi tu oses parler de liberté
De
démocratie, quand au pouvoir c’est la même clique qui ne cesse de se relayer
Beaucoup
dorment mon armée est là pour les réveiller
Ils
ont toujours un train de retard, et arrivent à la gare pour prendre un train
nommé cauchemar
Le
jour d’après est là, le monde de demain est dans les films
Une
fenêtre ouverte sur un monde à l’agonie, des infirmes
Pour
des profits de firmes, qui provoquent des guerres qui n’ont pas de sens
Le
bon sens s’est égaré comme de tant d’enfants l’innocence
On
fait semblant d’en ignorer les causes
Aux mêmes
causes les mêmes effets car il y a si peu de remises en cause
Ces
quêtes insensées, ces milliards dépensés pour des causes dont la plupart n’en a
rien à foutre
Ne vois-tu
pas les termites ronger peu à peu les poutres
Ton
système vacille, mais même là je me méfie des évidences
C’est
sûrement ce qu’ils veulent, car même en Irak ils ne pouvaient ignorer les
conséquences
De
cette invasion, qui finira pour ces montres comme dans « invasion Los Angeles »
Ils
nous stressent, nous agressent et trop de pauvres gens poussent des cris de
détresse
J’apprécie
Morales et Chavez mais je ne donne pas cher de leur peau
Le
Nouvel ordre Mondial n’aime pas les brebis qui s’éloignent du troupeau
Je
ne sais pas si on peut l’arrêter mais moi je compte bien me battre
Me
débattre comme un homme qui se noie jusqu’à ce que l’on m’abatte
Si
la liberté est dans la mort, alors il en sera ainsi
Je
refuse cette vie où le prix du respect est de détruire d’autres vies
Je
réclame amour, équité et justice
Des
milliers d’idéalistes sont en piste pour dire sans artifice
Ce
qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils veulent
Un
monde sans délit de sales gueules
Un
monde où de moins en moins de gens se sentiront seuls
C’est
un rêve mais je sais que beaucoup de gens le partagent
Un
nouvel âge mais différent de celui promus par ces entités sans visage
Sur
terre il y a assez de ressource pour tous
Mais
pas assez pour l’avidité vers laquelle nous pousse le démon flouze
Pour
nous le monde change plus radicalement que pour un ange tombé de la cité des
anges
La
vérité dérange, trop de gens la trouvent étrange
Ça
les change des mensonges qu’ils absorbent comme des éponges
On
sait qu’on fait un baroud d’honneur, mais le temps nous montre qu’on a encore
un peu de temps
Le
point de non-retour n’a pas encore été franchi
Il y
a encore moyen de résister au règne des affranchis
Personne
ne peut s’affranchir du temps, même pas ces fils du serpent en col blanc
Ils
s’acharnent sur l’Iran, après l’Irak et l’Afghanistan
Conscient
que plus de 70% des gens raisonnent comme des enfants
Je
me bats parce que j’aime la race humaine
Et
j’ai vu dans de sombres plaines africaines les dégâts de la haine
Ça
part de la bouche de Le Pen et ça débouche sur un marocain balancé dans la
Seine
Certains
pensent avec leur cœur, mais le cœur sans la raison
C’est
comme un enfant qui voit une guerre comme un jeu où il lui suffit d’appuyer sur
des boutons
Penser
avant d’agir, pas réagir bêtement quand on croit entendre le lion rugir
Le
temps nous est compté, les veilleurs ne seront pas toujours là
La
voix de la raison s’éteint car trop ne l’entendent pas
Voilà
tu connais mon combat, rejoins-moi si tu veux
Regarde
le monde si peu de gens sont heureux
Et
toi tu sais que demain ça n’ira pas mieux
Sauf
si tous ensemble d’une même voix on leur hurle qu’on mérite mieux
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